I love you ... Ta gueule !
- Comment dit-on "I love you" en français ?, me demande ma collègue obèse, hommasse, et intellectuellement limitée, aujourd'hui.
Ça nous a pris 10 bonnes minutes, mais elle est finalement parvenue à prononcer "ta gueule" presque clairement.
Ben ouais, quand on pose des questions cons, on a des réponses cons. "I love you", ça se dit "ta gueule", et puis c'est tout.
Je m'demande bien à qui la pauv' grognasse va dire "ta gueule" ce soir.
Parce qu'elle va le dire, c'est sur, à sa mère, sa gosse, ou sa dégénérée de compagne saphique.
Ben oui, aux states, tout le monde dit "I love you" au moins quotidiennement. Alors qu'en France ...
Personnellement, quand je dis "je t'aime", je courbe la tête en même temps, parce que ça annonce des catastrophes. Évidemment, je ne le murmure timidement qu'à des grognasses sans intérêt qu'en profitent pour me faire la misère et me larguer dans la foulée.
Je sais pas pour vous, mais j'ai l'impression qu'en France, on ne dit je t'aime que lorsque c'est totalement hors de propos.
Je dis pas qu'à l'occasion je l'ai pas pensé très fort, mais de la à le dire ...
Non vraiment, je ne l'ai dit que dans l'espoir souvent vain de culbuter une fois de plus un laideron sans âme.
Aux states, c'est la même chose mais à l'envers.
On dit "I love you" à tout bout de champ, a n'importe qui pour n'importe quoi.
Certes, ça inclut la famille et les amis, et ça, c'est pas mal. Après tout, dire je t'aime régulièrement à ses enfants peut paraître une bonne idée, ça les aide sûrement à développer cette aveugle confiance qui caractérise le peuple ricain.
La confiance en soi,c'est bien, mais le doute c'est bien aussi. Penser sincèrement qu'on fait partie de l'axe du bien sous prétexte que maman vous répète qu'elle vous aime à longueur de temps, c'est limite.
Mais bon, en France faut payer un psy 15 ans pour arriver à un résultat moins probant.
Bon ok pour les gosses, mais les copines de shopping qui se séparent à la sortie du mall en s'échangeant des "I love you" à la pelle, sans compter les mecs bourrés qui se balancent des "je t'aime" au milieu du bar ... no comment.
A tout prendre, je préfère le "je t'aime" à la française, celui qu'on pense mais qu'on ne dit pas, celui qu'on a au bord des lèvres, celui qui est évident, ou non, celui qu'on devine, celui qui s'impose, celui qui fait mal, qui fait du bien, qui fait souffrir, qui fait penser, celui qu'on a pas dit, ou pas assez, puis c'est trop tard, celui qui rime avec regrets, avec espoir.
Allez, bisous les amis, je vous aime.
La musique du jour est un tube de 1978, j'avais 7 ans, en vacances chez mon grand-père maternel, et mon flirt de la semaine était une jeune sauvageonne prénommée "Lucie".
Ayant un sévère passé de coeur d'artichaut, elle n'était pas ma première amourette, mais sûrement la première d'une longue liste à qui j'ai associé une chanson.
Au passage, bisous à ma cousine.
Ça nous a pris 10 bonnes minutes, mais elle est finalement parvenue à prononcer "ta gueule" presque clairement.
Ben ouais, quand on pose des questions cons, on a des réponses cons. "I love you", ça se dit "ta gueule", et puis c'est tout.
Je m'demande bien à qui la pauv' grognasse va dire "ta gueule" ce soir.
Parce qu'elle va le dire, c'est sur, à sa mère, sa gosse, ou sa dégénérée de compagne saphique.
Ben oui, aux states, tout le monde dit "I love you" au moins quotidiennement. Alors qu'en France ...
Personnellement, quand je dis "je t'aime", je courbe la tête en même temps, parce que ça annonce des catastrophes. Évidemment, je ne le murmure timidement qu'à des grognasses sans intérêt qu'en profitent pour me faire la misère et me larguer dans la foulée.
Je sais pas pour vous, mais j'ai l'impression qu'en France, on ne dit je t'aime que lorsque c'est totalement hors de propos.
Je dis pas qu'à l'occasion je l'ai pas pensé très fort, mais de la à le dire ...
Non vraiment, je ne l'ai dit que dans l'espoir souvent vain de culbuter une fois de plus un laideron sans âme.
Aux states, c'est la même chose mais à l'envers.
On dit "I love you" à tout bout de champ, a n'importe qui pour n'importe quoi.
Certes, ça inclut la famille et les amis, et ça, c'est pas mal. Après tout, dire je t'aime régulièrement à ses enfants peut paraître une bonne idée, ça les aide sûrement à développer cette aveugle confiance qui caractérise le peuple ricain.
La confiance en soi,c'est bien, mais le doute c'est bien aussi. Penser sincèrement qu'on fait partie de l'axe du bien sous prétexte que maman vous répète qu'elle vous aime à longueur de temps, c'est limite.
Mais bon, en France faut payer un psy 15 ans pour arriver à un résultat moins probant.
Bon ok pour les gosses, mais les copines de shopping qui se séparent à la sortie du mall en s'échangeant des "I love you" à la pelle, sans compter les mecs bourrés qui se balancent des "je t'aime" au milieu du bar ... no comment.
A tout prendre, je préfère le "je t'aime" à la française, celui qu'on pense mais qu'on ne dit pas, celui qu'on a au bord des lèvres, celui qui est évident, ou non, celui qu'on devine, celui qui s'impose, celui qui fait mal, qui fait du bien, qui fait souffrir, qui fait penser, celui qu'on a pas dit, ou pas assez, puis c'est trop tard, celui qui rime avec regrets, avec espoir.
Allez, bisous les amis, je vous aime.
La musique du jour est un tube de 1978, j'avais 7 ans, en vacances chez mon grand-père maternel, et mon flirt de la semaine était une jeune sauvageonne prénommée "Lucie".
Ayant un sévère passé de coeur d'artichaut, elle n'était pas ma première amourette, mais sûrement la première d'une longue liste à qui j'ai associé une chanson.
Au passage, bisous à ma cousine.